Retrouvez ici le compte-rendu de la rencontre de Richard Yung et Claudine Lepage avec Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE.
Dont extrait:« Mme Descôtes nous a rappelé la situation financière de l’Agence : si ses moyens financiers ont été confirmés, un plafond d’emplois a été instauré. Il est désormais impossible de créer des emplois de résidents, même rémunérés en totalité par l’école (c’est-à-dire donc par les parents) ! La directrice a donc insisté sur le fait qu’aujourd’hui le réseau ne peut plus s’accroitre que par un mécanisme de redéploiement, puisque aucune création de poste n’est plus envisageable.
Certes, elle a aussi évoqué le problème du «vivier» de professeurs qui se tarit inexorablement, puisque les recteurs d’académie accordent de moins en moins de détachements du fait des suppressions de poste en France.
[… ]nous refusons de nous résigner face à ce désengagement général de l’Etat et la « désintégration » du service public en général et de celui de l’éducation en particulier.
Quant à la déliquescence du service public à l’étranger, elle n’a d’égal que la morgue avec laquelle le gouvernement considèrent en réalité les Français établis hors de France : « Expatriez-vous toujours plus, pour renforcer l’influence de la France à l’étranger, mais n’espérez rien de l’Etat en retour !»»
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