[Ambassade] Message à la communauté française
Madame, Monsieur, Depuis plusieurs mois, les Français du Japon sont confrontés aux conséquences des restrictions mises en œuvre par les autorités japonaises à l’entrée de leur territoire, dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Ces restrictions, et notamment l’interdiction d’entrée qui empêche nos compatriotes de revenir au Japon ou de le quitter sans prendre le risque de ne pouvoir y retourner dans un avenir prévisible, sont très pénalisantes. Elles aboutissent à des situations humaines douloureuses, avec des familles séparées, des Français incapables de reprendre le travail ou de porter assistance à leurs proches en France. A l’approche de l’été, au moment où chacun aspire légitiment à retourner dans son pays, ne serait-ce que pour retrouver parents et amis durement éprouvés par la crise, cette situation devient de plus en plus problématique. Dès l’origine, l’ambassade a pris toute la mesure des inconvénients de ces restrictions pour notre communauté. Elle a agi, y compris en mobilisant nos partenaires de l’Union européenne, pour obtenir des assouplissements des autorités japonaises et revendiquer l’application du principe de réciprocité, puisque tous les Européens traitent les résidents japonais dans leur pays comme leurs propres citoyens. A ce stade, ces démarches répétées et à tous les niveaux ont abouti à une disponibilité du Japon à examiner, au cas par cas, les situations présentant une dimension humanitaire, selon une définition stricte. C’est sur cette base que l’ambassade a présenté des demandes de dérogations et obtenu le règlement d’un certain nombre de situations difficiles. Cependant, cette approche laborieuse ne suffit pas et doit ouvrir la voie à une solution plus pérenne répondant aux attentes des personnes, comme vous, qui ont choisi le Japon pour s’y établir. C’est ce que la France et les Etats membres de l’Union européenne continuent à demander aux autorités japonaises, dans des démarches qui vont se poursuivre dans l’espoir qu’une solution satisfaisante soit trouvée. En attendant, l’ambassade de France est disponible pour engager des démarches afin de régler les situations présentant une dimension humanitaire. N’hésitez pas à prendre son attache. En revanche, sa responsabilité est aussi de vous mettre en garde contre la tentation de partir malgré tout, alors qu’aucune clarté ne prévaut aujourd’hui sur le calendrier selon lequel les restrictions à l’accès au territoire japonais pourraient être levées. Le risque pour vous est de vous retrouver dans l’impossibilité de rejoindre le Japon, avec toutes les conséquences familiales ou professionnelles en découlant. Vous pouvez compter sur l’ambassade pour continuer à défendre les intérêts des Français du Japon, avec détermination. Laurent Pic |
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Il paraît que même Taiwan, 100 fois moins atteint que le Japon en termes de décès COVID, respecte non moins exemplairement le principe de réciprocité impliquant traitement égal de ses nationaux et de ses résidents étrangers de moyenne et longue durée disposant d’un domicile sur l’île … Rappelons-nous que le Japon à bel et bien brièvement respecté ce principe entre les 21 mars et 6 avril, je crois.
On verra volontiers dans la limitation japonaise aux cas humanitaires comme une lointaine résurgence du réflexe 鎖国…
Mais on peut aussi bien considérer qu’il n’est que de sage de sa part de ne pas tenter le diable d’une réimportation du virus de la part de voyageurs juste “partis en congés” dans des pays, tel le nôtre, 30 fois plus touchés que lui …
Et comment faire réellement respecter un engagement de quarantaine sans attenter de façon pire aux libertés individuelles? Parquer et concentrer tous les Européens – Américains du Sud et du Nord et tous autres, au risque qu’ils se ré-infectent comme sur le paquebot de Yokohama? Le Japon “ a déjà donné” !…
Dans les cas de figure , le “droit des gens” ( comme on appelait autrefois le droit international en Europe) paraît bien bafoué, mais le simple pragmatisme conseillerait de découvrir cet été Hokkaido plutôt que de risquer gâcher des existences entières suite à un dangereux entêtement.
L’époque n’est pas si lointaine où les lignes étaient tout sauf directes vers l’Archipel, voire seulement maritimes, et le vieil adage reste vrai : “ À Rome, fais comme les Romains “.